Cette décision est ouvertement présentée par les autorités israéliennes comme une mesure visant à "bloquer l'établissement d'un État palestinien terroriste".

Cette intensification de la politique de colonisation, jugée illégale au regard du droit international, intervient alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza reste dramatique. Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, en visite pour la messe de Noël, a décrit une population palestinienne confrontée à une "mer de destruction", où la pluie, le vent et la faim rythment le quotidien.

La situation sécuritaire est également volatile sur les autres fronts.

Des frappes israéliennes ont touché le sud du Liban, causant au moins un mort, tandis que le chef d'état-major de l'armée israélienne a menacé de frapper l'Iran et les "ennemis" d'Israël "partout où ce sera nécessaire". Sur le plan médiatique, la presse étrangère a salué une décision de la justice israélienne qui a posé un ultimatum au gouvernement pour justifier les restrictions d'accès des journalistes étrangers à la bande de Gaza.