L'actualité politique américaine est dominée par deux dossiers majeurs impliquant l'administration de Donald Trump : les retombées persistantes de l'affaire Epstein et une escalade significative des tensions avec le Venezuela. Sur le front intérieur, la gestion de la publication des documents liés au pédocriminel Jeffrey Epstein est qualifiée de "poison lent" pour le président, tandis qu'à l'international, la menace d'une intervention militaire contre Caracas est ouvertement brandie. L'administration Trump se défend de vouloir étouffer le scandale Epstein, mais la publication des documents de l'enquête "au compte-goutte" a renforcé la suspicion, y compris au sein de son propre camp. Des victimes et des élus ont dénoncé cette publication partielle, qui ne respecterait pas la loi et alimenterait les doutes sur la transparence du gouvernement.
Parallèlement, la rhétorique envers le Venezuela s'est durcie.
Donald Trump a déclaré ne pas exclure une guerre directe, une posture que certains analystes lient à la volonté de "s'approprier le pétrole" vénézuélien.
Cette menace verbale s'est accompagnée d'actions concrètes, avec la saisie par les États-Unis d'un deuxième pétrolier, le Centuries, transportant du brut destiné à la Chine.
Le gouvernement de Nicolas Maduro a qualifié cet acte de "vol".
Un expert interrogé par les médias estime que sur ce dossier, "il est évident que Trump suit l'exemple de Poutine" et pourrait aller "jusqu'au bout".
En résuméL'administration Trump est confrontée à une double pression : une gestion controversée du dossier Epstein qui mine la confiance en interne, et une politique agressive envers le Venezuela, marquée par des menaces de guerre et la saisie de pétroliers, qui tend les relations internationales.