Le titre, qui avait été « complètement massacré en Bourse » selon un article, passant de plus de 60 à environ 20 euros en 18 mois, a connu un véritable retour en grâce. Le chiffre d'affaires opérationnel a enregistré une croissance organique de 8,2% pour atteindre 667 millions d'euros, surpassant le consensus qui tablait sur 653 millions.

Cette performance marque une accélération par rapport aux deux premiers trimestres (+7,1%). Toutes les lignes de métiers ont contribué à cette dynamique, y compris le pôle des avantages aux salariés (comme les Tickets Restaurant), qui était pourtant pénalisé par une nouvelle réglementation en Italie plafonnant les commissions. Outre ces résultats solides, le rebond du titre s'explique par la confirmation de l'objectif de croissance de l'excédent brut d'exploitation de plus de 10% pour l'exercice, une ambition jugée prudente par le marché. Enfin, la direction a tenu des propos rassurants sur les risques réglementaires en France, où des amendements visent à retirer un projet de taxe de 8% sur les avantages aux salariés, et au Brésil, où les négociations se poursuivent. Cet ensemble de nouvelles positives a catalysé un fort mouvement de rattrapage sur une valeur jugée sous-évaluée.