La réaction positive du marché suggère que les mauvaises nouvelles étaient déjà intégrées dans les cours et que la performance, bien qu'en recul, était conforme aux prévisions prudentes du groupe.

Le marché a réagi à la publication selon l'adage « Pas de mauvaise nouvelle, bonne nouvelle !

».

Le chiffre d'affaires de 2,38 milliards d'euros, bien qu'en baisse de 14% en données publiées et légèrement inférieur au consensus (-7,1% attendu), n'a pas surpris négativement.

La tendance était en ligne avec les anticipations communiquées par la direction fin août. Le recul s'explique principalement par la faiblesse persistante des deux plus grands marchés du groupe, les États-Unis (-16%) et la Chine (-27%), où les grossistes continuent de déstocker dans un contexte de consommation atone. Cependant, la résilience de l'Inde (+3%) et la bonne dynamique d'autres marchés ont partiellement compensé ces difficultés.

Le groupe a maintenu ses prévisions pour un exercice 2025/2026 de transition, avec une amélioration attendue au second semestre, et a réaffirmé son intention de défendre ses marges via un plan d'économies.

La valorisation du titre, jugée décotée par rapport à sa moyenne historique, a conduit les analystes à estimer que « beaucoup de mauvaises nouvelles » étaient déjà intégrées, justifiant ainsi le rebond de l'action.