Cette opération, qui devrait être finalisée au premier semestre 2026, est perçue comme une décision stratégique majeure du nouveau directeur général, Luca de Meo, arrivé il y a à peine un mois. L'objectif principal est de réduire l'endettement important du groupe, qui devait atteindre plus de 10 milliards d'euros cette année. La cession va permettre de ramener le ratio d'endettement à un niveau jugé beaucoup plus raisonnable.

Les marchés ont applaudi cette double nouvelle, propulsant le titre Kering en tête du CAC 40 avec une envolée de 8,71% jeudi. Les analystes y voient une « prime au nouveau patron », saluant une décision qui donne à Kering un « bon bol d’oxygène sur un plan financier » et du temps pour se concentrer sur le redressement de sa marque phare, Gucci, dont les ventes se sont effondrées de 25% au premier semestre.