Cette croissance a été jugée légèrement inférieure aux attentes du marché, ce qui a suffi à déclencher une vague de ventes sur le titre. Cette déception a éclipsé l'autre grande nouvelle de la semaine pour le groupe : l'annonce, moins de 48 heures auparavant, de l'acquisition de la division beauté de Kering pour 4 milliards d'euros. Cette opération, qualifiée de « plus grosse acquisition de son histoire », est considérée comme stratégique et doit permettre à L'Oréal de devenir le « leader incontesté du parfum au niveau mondial », selon la banque Oddo BHF.

Cependant, l'enthousiasme pour cette expansion à long terme n'a pas compensé les inquiétudes à court terme concernant la dynamique des ventes.

Le titre L'Oréal, aux côtés de celui d'Hermès, a ainsi figuré parmi les lanternes rouges du CAC 40, pesant sur l'indice au lendemain d'un record historique.