Cette réaction reflète les craintes d'un ralentissement plus marqué que prévu dans des secteurs clés comme l'industrie et l'automobile.

L'action du groupe franco-italien a fondu de 14,12 % pour tomber à 21,89 euros.

Cette chute a été provoquée par l'annonce d'un bénéfice net en baisse de 32,3 % au troisième trimestre et, surtout, par des prévisions pour le quatrième trimestre inférieures aux attentes du consensus.

Le groupe anticipe un chiffre d'affaires de 3,28 milliards de dollars, soit une légère progression séquentielle de 2,9 %, alors que les analystes espéraient 3,34 milliards. La direction a attribué cette prudence à une reprise plus lente que prévu dans les marchés de l'industrie et de l'automobile, qui représentent près de 60 % de ses facturations.

La veille, son concurrent américain Texas Instruments avait déjà émis des perspectives prudentes, créant un climat de méfiance sur l'ensemble du secteur. Malgré un chiffre d'affaires au troisième trimestre légèrement supérieur aux attentes à 3,19 milliards de dollars, la performance de la marge brute (33,2 %) a également déçu. Bien que la direction reste confiante dans un cycle de reprise en 2026, le marché a préféré sanctionner le manque de dynamique à court terme.