Cette réaction négative a été déclenchée par deux facteurs principaux.

D'une part, le bénéfice net a été divisé par cinq, à 2,1 milliards de dollars, en raison d'une charge fiscale exceptionnelle de près de 16 milliards de dollars aux États-Unis. D'autre part, et c'est ce qui a le plus inquiété le marché, Meta a annoncé une nouvelle accélération de ses investissements dans l'IA, avec des dépenses prévues entre 70 et 72 milliards de dollars pour 2025, soit 75 % de plus qu'en 2024. Le groupe a même prévenu que ses dépenses augmenteraient "à un rythme nettement plus rapide en 2026".

Pour les analystes, cette annonce a servi de "signal pour tempérer quelque peu l'enthousiasme autour de l'IA".

Le marché "craint de plus en plus qu’il faille attendre un certain temps avant que ces entreprises ne voient le retour sur ces investissements considérables", a relevé Patrick O’Hare de Briefing.com.

Cette faiblesse a pesé sur l'ensemble du secteur technologique, contrastant avec l'accueil positif réservé aux résultats d'Alphabet, la maison mère de Google.