L'annonce de charges supplémentaires à venir a primé sur les progrès commerciaux jugés "encourageants" par la direction. Le géant aux 14 marques a réalisé un chiffre d'affaires de 37,2 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 13 %, porté par une croissance des livraisons dans la plupart de ses régions.
Le groupe a également confirmé ses objectifs pour le second semestre.
Cependant, cette performance a été éclipsée par l'avertissement de la société, qui prévoit "d’engager des charges supplémentaires au second semestre 2025" pour répondre aux "développements réglementaires, géopolitiques, macroéconomiques". De plus, une révision du processus d'estimation des garanties devrait entraîner des charges non récurrentes.
Cette annonce a semé le doute chez les investisseurs, qui ont sanctionné le manque de visibilité. Les analystes de la banque Oddo BHF ont estimé dans une note qu'il était "encore trop tôt pour valider une véritable trajectoire de reprise pour le constructeur". Face à la chute du cours, le patron du groupe, Antonio Filosa, a envoyé un message inhabituel en cours de journée pour rassurer sur les actions entreprises pour "corriger les décisions stratégiques et opérationnelles du passé". Malgré ces assurances, le titre a terminé la séance de jeudi en lanterne rouge du CAC 40, avec une chute de 8,75 %.











