Bien que le bénéfice net soit en hausse, le produit net bancaire s'est révélé inférieur aux attentes des analystes, provoquant des prises de bénéfices. La première capitalisation bancaire de la zone euro a annoncé un bénéfice net en hausse de 6,1 % sur un an, atteignant 3,04 milliards d'euros. Cependant, le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires pour le secteur, a progressé de 5,3 % pour s'établir à 12,57 milliards d'euros, un chiffre inférieur aux prévisions du consensus des analystes. Cette déception sur les revenus a été le principal catalyseur de la réaction négative du marché, l'action devenant la "lanterne rouge du CAC 40". La sanction boursière a été d'autant plus marquée que la publication intervient dans un contexte où l'horizon de la banque est perçu comme étant "obstrué par le litige soudanais".

En effet, un article mentionne un litige perdu devant un tribunal new-yorkais concernant sa responsabilité dans des crimes commis au Soudan, ce qui ajoute un élément d'incertitude pour les investisseurs.

La contre-performance de BNP Paribas, ainsi que celle du Crédit Agricole, a pesé sur l'indice parisien, illustrant la sensibilité du marché aux résultats des poids lourds du secteur bancaire.