Les investisseurs ont été principalement préoccupés par l'avertissement du groupe concernant des charges supplémentaires à venir au second semestre 2025.
Le géant aux 14 marques a réalisé un chiffre d'affaires de 37,2 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 13 %, porté par une croissance des livraisons de 13 % à 1,3 million d'unités. La direction a fait état de progrès "encourageants", notamment aux États-Unis, où la part de marché a atteint 8,7 % en septembre, son plus haut niveau depuis 15 mois, grâce au lancement de nouveaux modèles comme le pick-up Ram 1.500.
Cependant, ces nouvelles positives ont été éclipsées par l'annonce que le groupe prévoyait d'"engager des charges supplémentaires au second semestre 2025".
Ces charges sont liées à des "changements importants et nécessaires" dans les plans stratégiques et de produits pour répondre aux "développements réglementaires, géopolitiques, macroéconomiques". De plus, une révision du processus d'estimation des garanties devrait entraîner des "charges non récurrentes".
Cette annonce a semé le doute chez les investisseurs.
Les analystes de la banque Oddo BHF ont estimé dans une note qu'il était "encore trop tôt pour valider une véritable trajectoire de reprise pour le constructeur" compte tenu de ces incertitudes. La réaction négative du marché a sanctionné le manque de visibilité, faisant de Stellantis la lanterne rouge du CAC 40 lors de la séance de jeudi.








