La réaction sévère des investisseurs s'explique par des inquiétudes concernant son ratio de solvabilité, jugé faible par rapport à ses concurrents.
Scor a annoncé un bénéfice net de 217 millions d'euros pour le troisième trimestre, confirmant la poursuite du redressement de ses comptes. Cependant, cette nouvelle a été éclipsée par la réaction du marché, qui a fait plonger le titre de 12,98 % à 26,28 euros. Selon Florian Allain, gérant de portefeuilles à Mandarine Gestion, cette sanction est due à un "ratio de solvabilité faible par rapport à ses concurrents" dans le secteur, comme Swiss Re. Ce ratio est un indicateur clé de la capacité d'un assureur ou d'un réassureur à faire face à ses engagements. Un niveau jugé insuffisant peut limiter la capacité de l'entreprise à distribuer des dividendes ou à lancer des programmes de rachat d'actions, des mesures très appréciées des investisseurs. M. Allain souligne que Scor est perçu comme "l'un des acteurs qui n’a pas les moyens de monter son dividende et faire des programmes de rachat d’action, ce que font les concurrents".
Dans le même secteur, l'assureur Axa a également vu son titre reculer de 4,35 %, devenant la pire performance du CAC 40 vendredi, malgré un chiffre d'affaires en hausse. Ces deux contre-performances ont contribué à miner la Bourse de Paris en fin de semaine.








