Cette performance a pesé sur l'indice CAC 40 et a attiré l'attention des investisseurs sur la santé financière du transporteur. La sanction du marché a été une réaction directe à la publication de chiffres jugés inférieurs aux attentes des analystes. Le résultat opérationnel et le bénéfice du troisième trimestre ont particulièrement déçu, provoquant un "gros trou d'air" pour l'action de la compagnie. Cette baisse a contribué à la performance négative de la Bourse de Paris au cours de la journée de jeudi. Cependant, malgré cette contre-performance trimestrielle, la direction d'Air France-KLM a fait preuve de confiance en confirmant ses objectifs annuels. Cette décision de "maintenir le cap" suggère que la compagnie anticipe une amélioration de ses performances au quatrième trimestre ou qu'elle estime que les difficultés rencontrées sont temporaires. Les articles mentionnent également un élément structurel potentiellement positif à long terme : la flotte de la compagnie comporte désormais un tiers d'avions de nouvelle génération, ce qui pourrait améliorer l'efficacité et la rentabilité futures. Néanmoins, à court terme, la réaction des investisseurs démontre leur sensibilité élevée aux indicateurs de rentabilité immédiate et leur prudence face à tout signe de faiblesse dans un secteur aérien encore en convalescence.