Cette baisse significative est intervenue après la publication de ses résultats à neuf mois et d'un chiffre d'affaires trimestriel jugés décevants par le marché.
La réaction négative des investisseurs s'explique principalement par deux facteurs.
D'une part, le chiffre d'affaires du troisième trimestre a été très inférieur aux prévisions des analystes.
D'autre part, la société n'a pas relevé ses prévisions annuelles, un geste souvent attendu par le marché lorsque les performances passées sont solides, et dont l'absence peut être interprétée comme un signe de prudence ou d'incertitude pour l'avenir. Les articles qualifient cette chute de l'une des "plus grosses" pour le titre, soulignant l'ampleur de la déception des investisseurs. La publication de Legrand a été un événement marquant de la séance boursière de jeudi, aux côtés de celles d'ArcelorMittal et d'Air France-KLM, et a contribué à l'orientation négative de la Bourse de Paris. L'attention des marchés était particulièrement tournée vers les publications de sociétés phares comme Legrand, et cette contre-performance a clairement pesé sur le sentiment général.
La sanction boursière illustre la forte exigence des marchés actuels, où toute publication en deçà du consensus est sévèrement punie, surtout en l'absence de perspectives rehaussées qui pourraient compenser la déception.








