Dans un communiqué publié mardi, la société a justifié sa décision en invoquant les "volumes d'échanges, les coûts et les exigences administratives" liés à sa cotation sur Euronext Paris. Cette démarche, qui devrait se concrétiser d'ici trois mois, vise à simplifier sa structure de cotation et à réduire les frais associés. Nokia a précisé que cette opération n'affecterait pas ses autres places de cotation.

Les actions de l'entreprise resteront cotées sur le Nasdaq Helsinki, sa place principale, et ses American Depositary Receipts (ADR) continueront d'être négociés à la Bourse de New York (NYSE). Cette annonce constitue une nouvelle étape dans la stratégie de l'entreprise, qui a connu de profondes transformations au cours de la dernière décennie. Pour la Bourse de Paris, ce départ est symbolique, marquant le retrait d'un grand nom européen de la technologie qui fut autrefois une des valeurs vedettes de l'indice phare français. La décision de Nokia reflète une tendance plus large où certaines entreprises multinationales cherchent à rationaliser leurs cotations multiples pour optimiser leurs coûts et leur administration.