Les investisseurs ont surtout retenu les avertissements de la direction concernant des charges à venir, qui ont éclipsé les progrès commerciaux.

Le géant aux 14 marques a annoncé un chiffre d'affaires de 37,2 milliards d'euros au troisième trimestre, en hausse de 13%, avec des livraisons de véhicules en progression de 13% également. Le groupe a fait état de progrès "encourageants", notamment aux États-Unis où sa part de marché a atteint son plus haut niveau depuis 15 mois en septembre.

Cependant, ces nouvelles positives ont été balayées par l'annonce de l'entreprise prévoyant d'"engager des charges supplémentaires au second semestre 2025". Ces charges sont liées à des ajustements stratégiques et de produits pour répondre aux "développements réglementaires, géopolitiques, macroéconomiques", ainsi qu'à une révision du processus d'estimation des garanties.

Cette annonce a créé une forte incertitude et a été interprétée par le marché comme un manque de visibilité.

En conséquence, l'action a chuté de près de 10% à la Bourse de Paris, devenant la lanterne rouge du CAC 40. Les analystes de la banque Oddo BHF ont estimé qu'il était "encore trop tôt pour valider une véritable trajectoire de reprise pour le constructeur". La réaction du marché illustre que la confiance des investisseurs est davantage influencée par les perspectives de rentabilité future que par les performances de ventes passées.