Cette révision à la baisse, due à une faible saison des infections respiratoires et à une activité en berne en Chine, a fortement déplu aux investisseurs.

Le groupe a annoncé un chiffre d'affaires pour le troisième trimestre moins bon que prévu, en progression de seulement 3,1% à périmètre et change constants. Cette performance a été pénalisée par deux facteurs principaux : la persistance de la dégradation du marché chinois, en repli de plus de 10%, et une contraction de 8% des ventes de ses panels respiratoires BioFire. Ces derniers souffrent d'un démarrage tardif de la saison des maladies hivernales, un risque que l'entreprise avait déjà évoqué en septembre. En conséquence, bioMérieux a été contraint de revoir à la baisse son objectif de croissance organique de ses revenus pour l'année, l'estimant désormais entre +5,5% et +6,5%, contre une fourchette de +6% à +7,5% précédemment. La seule nouvelle positive a été la confirmation de l'objectif de progression du résultat opérationnel contributif, qui reste attendu en hausse de 12% à 18%.

Cependant, cela n'a pas suffi à rassurer le marché.

Cet avertissement, le deuxième en peu de temps pour une valeur réputée pour son profil défensif, a été mal perçu et a entraîné une chute significative du titre.