Via son fonds Scion Asset Management, il a pris des options de vente sur Nvidia et Palantir pour des montants notionnels respectifs de 187 millions et 912 millions de dollars. Cette démarche a été interprétée comme un signal d'alarme, provoquant des chutes de 4 % et 8 % pour les titres des deux entreprises le jour suivant la révélation. Le cas de Palantir est particulièrement notable, son action ayant chuté malgré des résultats supérieurs aux attentes et un relèvement de ses prévisions, illustrant l'inquiétude des investisseurs face à sa valorisation jugée très élevée. Ce sentiment a été renforcé par les avertissements des banques Morgan Stanley et Goldman Sachs sur un risque de correction boursière imminente dans la tech. Le débat se concentre sur la justification des valorisations actuelles, que certains, comme Burry, estiment reposer « davantage sur la promesse que sur la rentabilité », rappelant les excès de la bulle Internet des années 2000. Les dépenses d'investissement massives des géants de la tech dans les infrastructures IA, alors que la demande finale peine parfois à suivre, sont également citées comme un symptôme de surchauffe.