Cette nervosité a été alimentée par des mouvements stratégiques significatifs.
Le conglomérat japonais SoftBank a annoncé avoir vendu l'intégralité de sa participation dans Nvidia pour 5,83 milliards de dollars. Plus spectaculaire encore, l'investisseur Michael Burry, célèbre pour avoir anticipé la crise des subprimes de 2008, a révélé avoir parié 1,1 milliard de dollars sur la chute des actions de Nvidia et Palantir, voyant dans l'IA les symptômes d'une bulle spéculative. Les analystes s'interrogent sur la capacité des géants de la tech à rentabiliser les investissements colossaux dans l'IA.
Cependant, certains experts tempèrent les craintes d'un éclatement imminent.
Julien Pillot, économiste, estime qu'une "correction de 3 %, ce n’est pas l’explosion d’une bulle", soulignant que les géants actuels comme Nvidia sont des entreprises robustes et largement bénéficiaires, contrairement aux sociétés de la bulle Internet des années 2000. Le débat reste donc vif entre la promesse d'une révolution technologique et le risque d'une surévaluation déconnectée des fondamentaux économiques.










