Cette révision s'explique par la persistance des difficultés dans sa branche de services spécialisés, notamment la non-reconduction d'un important contrat de gestion de visas, ainsi que par la dégradation du marché de l'emploi aux États-Unis qui affecte l'activité d'externalisation des recrutements. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre a progressé de seulement 1,5 % en organique. La réaction du marché a été très négative, le titre enfonçant le seuil des 60 euros.

Les analystes qualifient la valorisation de "massacrée", l'action se négociant à des multiples de bénéfices très faibles (4,5 fois les estimations pour l'année) et avec une décote de 25 % par rapport à ses fonds propres. Malgré un rendement du dividende jugé attrayant (7,1 %), la défiance des investisseurs reste totale face aux multiples déceptions et au manque de visibilité, incitant les observateurs à rester à l'écart du dossier.