Cette nouvelle a fait l'effet d'une "bombe" pour les deux groupes français, pour qui l'Amérique Latine, et principalement le Brésil, représente une part significative du chiffre d'affaires (29 % pour Edenred et 38,1 % pour Pluxee). En réaction, Edenred a annoncé que son excédent brut d'exploitation (Ebitda) organique pour 2026 pourrait se contracter de 8 % à 12 %, alors qu'une croissance de 2 % à 4 % était initialement prévue. Pluxee, de son côté, envisage de contester la mesure en justice. La sanction boursière a été immédiate, le titre Edenred chutant de près de 10 % en une séance.

Les investisseurs craignent désormais que les cas de l'Italie, qui a également plafonné les commissions, et du Brésil ne fassent jurisprudence et n'incitent d'autres pays comme la France ou la Turquie à modifier également les règles du jeu, ce qui pèserait durablement sur la visibilité des deux entreprises.