Ce projet d'acquisition porte sur 100 avions de combat Rafale, ce qui constituerait le plus gros contrat jamais signé par l'entreprise.

L'accord a été formalisé lors de la signature d'une lettre d'intention entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue français Emmanuel Macron à Paris.

S'il se concrétise, ce contrat dépasserait le précédent record établi en décembre 2021 avec les Émirats arabes unis pour 80 appareils.

Bien que non chiffrée à ce stade, la commande est estimée à plus de 10 milliards d'euros.

Cette perspective vient considérablement renforcer un carnet de commandes déjà record, qui s'élevait à 314 avions à fin juin.

Avec le projet ukrainien, le groupe disposerait d'une visibilité équivalente à plus de 13 années de production pour le Rafale. Le marché a salué cette nouvelle par une hausse de 4,60% du titre Dassault Aviation lundi. Le principal enjeu pour l'entreprise est désormais de structurer son outil de production pour monter en puissance et faire face à cette demande croissante, un effort déjà entamé avec l'inauguration d'une nouvelle usine à Cergy. Certains analystes estiment par ailleurs que le titre reste sous-valorisé, notant que sa capitalisation boursière de 22,48 milliards d'euros est légèrement inférieure à la somme de sa trésorerie nette et de la valeur de sa participation dans Thales.