Cette nouvelle a coïncidé avec une performance boursière remarquable, le titre atteignant son plus haut niveau depuis septembre 2008. L'action affiche une progression de 120% depuis le début de l'année, une performance qui reflète le redressement financier spectaculaire orchestré par son directeur général, Slawomir Krupa.

Les résultats du troisième trimestre ont confirmé cette dynamique, avec un bénéfice net de 1,5 milliard d'euros, en hausse de 18,7% à périmètre et change constants, dépassant de 200 millions les attentes du consensus. Cette performance est le fruit d'un effet de ciseau positif, avec une croissance des revenus et une baisse des frais de gestion et du coût du risque. La banque est en avance sur sa feuille de route annuelle, notamment en termes de rentabilité des fonds propres, qui atteint 10,5%, bien au-dessus de l'objectif de 9%. Forte d'un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de 13,7%, supérieur aux exigences réglementaires, la Société Générale dispose d'une marge de manœuvre confortable pour rémunérer ses actionnaires. L'annonce du nouveau programme de rachat d'actions vient renforcer cette politique de redistribution, après un premier programme en début d'année.

La valorisation du titre s'est considérablement améliorée, effaçant presque sa décote par rapport à l'actif net tangible.