Le géant du divertissement Disney a été lourdement sanctionné en Bourse la semaine dernière, avec une chute de son action de 7,75% jeudi. Cette baisse brutale fait suite à la publication de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, pénalisés par les performances de ses studios de cinéma et de la télévision traditionnelle. Pour le quatrième trimestre de son exercice décalé, Disney a annoncé un chiffre d'affaires de 22,5 milliards de dollars, en baisse de 0,5% sur un an et en deçà des 22,8 milliards attendus par le marché. La branche regroupant la production pour le cinéma et la télévision a vu ses revenus chuter de 26%, entraînant une perte d'exploitation.
Le patron Bob Iger a reconnu que "tous les films ne marchent pas", tout en se montrant "très optimiste" pour l'exercice 2026 grâce à une série de grosses productions prévues.
La télévision traditionnelle a également souffert, avec un recul de 16% dû notamment à la baisse des recettes publicitaires. Ces mauvaises performances ont masqué les points positifs, notamment la croissance de la division "Experiences" (parcs d'attraction et croisières) de 6% et surtout la progression marquée du streaming (+8%). Six ans après son lancement, le service de vidéo à la demande est devenu une source de profits importante, avec un bénéfice opérationnel en accélération de 39% sur le trimestre.
Malgré un bénéfice par action ajusté supérieur aux attentes (1,11 dollar), les investisseurs ont préféré sanctionner la faiblesse des activités historiques.
En résuméLes résultats trimestriels de Disney ont révélé une faiblesse persistante dans ses activités historiques de cinéma et de télévision, masquant les bons résultats du streaming et des parcs. Les investisseurs ont sanctionné cette contre-performance, entraînant une chute significative du titre.