Une telle opération, estimée entre 6 et 9 milliards d'euros, aurait permis aux actionnaires minoritaires de vendre leurs titres à un prix potentiellement avantageux.

La recommandation de l'avocat général, si elle est suivie par la Cour de cassation fin novembre, anéantirait cette perspective.

Les investisseurs ont donc massivement vendu le titre, considérant que les actionnaires minoritaires risquaient de rester "prisonniers" d'un véhicule décoté. L'affaire met en lumière la technique du "contrôle rampant" et ses implications pour les droits des actionnaires minoritaires.