Le marché a réagi avec réserve au nouveau plan d'Amundi, qui vise un résultat net de 7 euros par action à l'horizon 2028, un objectif inférieur aux attentes du consensus qui tablait sur 7,6 euros. Cette prudence s'explique principalement par le risque de non-renouvellement en juillet 2027 du partenariat de distribution avec UniCredit, qui représente 5 % des encours totaux d'Amundi. Cette « épée de Damoclès » a conduit la direction à anticiper un ralentissement du rythme de croissance du bénéfice net par action par rapport au plan précédent.
Le plan prévoit également une légère dégradation du coefficient d'exploitation.
Malgré ce contexte, Amundi reste ambitieux, visant une collecte de 300 milliards d'euros d'encours supplémentaires en trois ans, en se concentrant sur la clientèle de particuliers, plus rentable. Le groupe compte capitaliser sur les besoins d'épargne-retraite en Europe et sur la croissance de l'épargne en Asie, en étoffant notamment sa gamme d'ETF et son accès aux actifs non cotés.
Pour diversifier ses sources de revenus, Amundi a récemment pris une participation de 9,9 % dans le gestionnaire britannique ICG.
La politique de distribution généreuse, avec 65 % des profits reversés aux actionnaires, est maintenue.












