Cet épisode a mis en lumière les défis financiers de l'entreprise tout en démontrant sa capacité à attirer des partenaires stratégiques.

L'incertitude a commencé le 13 novembre lorsque Ubisoft a annoncé, sans explication initiale, le report de ses résultats, provoquant la suspension de son action et alimentant les rumeurs.

Le groupe a par la suite clarifié que ce délai était dû à un "incident comptable" identifié par ses nouveaux auditeurs concernant la comptabilisation d'un partenariat.

Une fois ces doutes levés, l'entreprise a fait son retour en Bourse en annonçant la validation imminente de son accord avec Tencent.

Ce partenariat stratégique voit le géant chinois investir 1,16 milliard d'euros pour acquérir 25% d'une nouvelle filiale, Vantage Studios, regroupant les franchises phares comme "Assassin's Creed" et "Far Cry".

Le PDG Yves Guillemot a expliqué que cette opération visait à "cristalliser la valeur des actifs, renforcer le bilan et créer les meilleures conditions pour la croissance future".

Une partie des fonds servira à rembourser environ 286 millions d'euros de dettes.

Simultanément, Ubisoft a publié des ventes nettes pour le deuxième trimestre en hausse de 39%, dépassant ses propres prévisions.

La réaction du marché a été immédiate et positive : à la reprise de la cotation, l'action a bondi de plus de 10%, les investisseurs saluant cette clarification et ce renforcement stratégique et financier.