Cette performance illustre un cas classique où des nouvelles à première vue négatives sont accueillies avec soulagement.

Jeudi, le groupe a publié un bénéfice net part du groupe amputé de 31,3% pour le premier semestre de son exercice décalé, une baisse notamment attribuée à un marché plus difficile pour le cognac en Chine. Malgré cette chute drastique des profits, le titre a bondi de 5,56% en Bourse.

La raison de ce paradoxe réside dans les attentes des analystes, qui avaient anticipé une performance encore plus mauvaise.

Selon les analystes d'Oddo BHF, la baisse du "résultat d'exploitation en organique est un peu moins prononcée qu'attendu", qualifiant ainsi ces résultats de "sans grande surprise".

D'autres sources ont souligné que les ventes étaient "supérieures aux attentes".

Le marché avait donc déjà intégré un scénario très pessimiste dans le cours de l'action. La publication de chiffres, bien que faibles, mais supérieurs au consensus, a suffi à déclencher un mouvement de rachat et à faire remonter le titre, les investisseurs estimant que le pire avait peut-être été évité pour le groupe de spiritueux.