De plus, la concurrence s'intensifie, notamment avec l'annonce que Meta envisagerait d'utiliser des puces de Google pour ses services de cloud, ce qui a directement pesé sur l'action Nvidia. L'analyste Alexandre Hezez offre une perspective différente, comparant le cycle d'investissement dans l'IA non pas à la bulle internet de 2000, mais à la construction des chemins de fer au XIXe siècle, suggérant une transformation structurelle et durable plutôt qu'une simple spéculation. Il souligne que, contrairement aux entreprises de l'époque d'Internet, les géants de la tech actuels présentent des bilans solides et de faibles niveaux d'endettement. Néanmoins, la forte concentration des indices américains sur ces valeurs et le recours au levier pour financer les investissements massifs dans les infrastructures d'IA continuent d'alimenter la prudence des investisseurs.