De plus, la concurrence s'intensifie, notamment avec l'annonce que Meta envisagerait d'utiliser des puces de Google pour ses services de cloud, ce qui a directement pesé sur l'action Nvidia. L'analyste Alexandre Hezez offre une perspective différente, comparant le cycle d'investissement dans l'IA non pas à la bulle internet de 2000, mais à la construction des chemins de fer au XIXe siècle, suggérant une transformation structurelle et durable plutôt qu'une simple spéculation. Il souligne que, contrairement aux entreprises de l'époque d'Internet, les géants de la tech actuels présentent des bilans solides et de faibles niveaux d'endettement. Néanmoins, la forte concentration des indices américains sur ces valeurs et le recours au levier pour financer les investissements massifs dans les infrastructures d'IA continuent d'alimenter la prudence des investisseurs.
Nvidia : Entre résultats solides et craintes d'une bulle de l'IA, le titre vacille
Le géant des puces électroniques Nvidia a connu une semaine agitée, son action subissant une forte volatilité malgré la publication de résultats trimestriels et de perspectives jugés solides. Les craintes persistantes d'une bulle spéculative autour de l'intelligence artificielle (IA) et une concurrence accrue pèsent lourdement sur le titre. Malgré des comptes de qualité pour le troisième trimestre et des prévisions optimistes, l'action Nvidia n'a pas réussi à apaiser les craintes du marché, perdant près de 12% en un mois et reculant de 1,82% puis 2,59% lors de séances distinctes la semaine dernière. Plusieurs facteurs expliquent cette nervosité : des personnalités influentes, comme le vice-président de la BCE ou l'investisseur Michael Burry, célèbre pour avoir anticipé la crise des subprimes, ont tiré la sonnette d'alarme sur une potentielle bulle de l'IA. M. Burry a d'ailleurs pris des positions à la vente sur le titre.



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