Bien qu'Airbus ait réagi avec une rapidité remarquable, mettant à jour la grande majorité des logiciels concernés durant le week-end, l'impact sur le marché a été immédiat. La situation s'est aggravée lundi avec la confirmation de "problèmes de qualité" sur des panneaux de fuselage métalliques fournis par un sous-traitant pour le même modèle d'avion. L'entreprise a assuré que le problème était "identifié" et "circonscrit" à un nombre limité de pièces sur des appareils en cours de production.
Cependant, la succession de ces deux alertes a provoqué une forte aversion au risque.
L'action Airbus a dévissé, perdant jusqu'à plus de 10 % en séance lundi, pesant lourdement sur l'indice CAC 40.
Les investisseurs craignent que ces défauts, bien que distincts, n'entraînent des retards de livraison, des coûts imprévus et n'entachent la réputation de fiabilité du constructeur, surtout alors qu'il est sous pression pour atteindre son objectif annuel de 820 livraisons.
La chute du titre a également affecté par ricochet d'autres acteurs du secteur aéronautique comme Thales et Safran.












