Ces performances ont été principalement alimentées par des nouvelles positives provenant des États-Unis et des recommandations d'analystes favorables.

Stellantis a connu une semaine particulièrement faste.

Mercredi, le titre a grimpé de 7,64 % après que la banque suisse UBS a relevé sa recommandation de "neutre" à "achat". Les analystes d'UBS ont justifié leur optimisme par des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles la Maison Blanche s'apprêterait à annoncer un assouplissement des normes d'efficacité énergétique, ce qui faciliterait la vente de véhicules à essence, un segment clé pour le groupe en Amérique du Nord.

Le lendemain, jeudi, l'action Stellantis a de nouveau progressé, gagnant 3,75 %.

Cette hausse, partagée par son concurrent Renault, a été déclenchée par l'annonce du président américain Donald Trump d'un allègement général de la réglementation sur la consommation et les émissions des véhicules.

L'analyste Christopher Dembik a souligné que "le marché applaudit systématiquement lorsqu'il y a moins de règlementation".

Renault a particulièrement bien réagi à cette nouvelle, son action bondissant de 6,35 % jeudi, prenant ainsi la tête de l'indice CAC 40.

Ces mouvements montrent la forte sensibilité du secteur automobile européen aux décisions réglementaires américaines, qui peuvent directement influencer les perspectives de rentabilité des constructeurs sur un marché majeur.