Le géant de l'aéronautique Airbus a fait face à une semaine difficile après avoir annoncé une révision à la baisse de ses objectifs de livraison pour 2025. Cette décision, motivée par la découverte de problèmes de qualité, a entraîné une volatilité notable de son action en bourse. La principale nouvelle concernant Airbus a été la réduction de son objectif de livraisons d'avions pour 2025, passant de 820 à 790 appareils. La cause identifiée est un "problème de qualité sur des panneaux de fuselage" de son modèle le plus vendu, l'A320. Cette annonce a initialement provoqué une chute du titre, les investisseurs réagissant négativement à ce qui s'apparente à un nouveau défaut de production.
Cependant, la réaction du marché a été nuancée.
Un des articles rapporte que l'action a finalement clôturé la séance en hausse de 4 % à 198,12 euros, tout en restant en baisse de 3,10 % sur l'ensemble de la semaine. Cette résilience partielle s'explique par la communication d'Airbus, qui a qualifié l'incident de "circonscrit" et a agi rapidement pour inspecter et corriger les appareils concernés, limitant ainsi les craintes de perturbations majeures. De plus, les analystes de RBC ont maintenu leur confiance, estimant que "l'impact final du problème de qualité des panneaux métalliques sera limité" et qu'Airbus conserverait ses objectifs financiers annuels. Ils ont ainsi maintenu leur objectif de cours à 240 euros. La confiance des analystes et la gestion de crise de l'entreprise ont donc permis d'amortir le choc initial, bien que cette révision des objectifs de production reste un signal préoccupant pour la chaîne d'approvisionnement du constructeur.
En résuméAirbus a abaissé son objectif de livraison pour 2025 à 790 avions en raison de défauts sur l'A320. La réaction du marché a été volatile, avec une baisse initiale suivie d'une reprise, les analystes restant confiants quant à l'impact financier limité du problème.