Cependant, la réaction du marché a été nuancée.

Un des articles rapporte que l'action a finalement clôturé la séance en hausse de 4 % à 198,12 euros, tout en restant en baisse de 3,10 % sur l'ensemble de la semaine. Cette résilience partielle s'explique par la communication d'Airbus, qui a qualifié l'incident de "circonscrit" et a agi rapidement pour inspecter et corriger les appareils concernés, limitant ainsi les craintes de perturbations majeures. De plus, les analystes de RBC ont maintenu leur confiance, estimant que "l'impact final du problème de qualité des panneaux métalliques sera limité" et qu'Airbus conserverait ses objectifs financiers annuels. Ils ont ainsi maintenu leur objectif de cours à 240 euros. La confiance des analystes et la gestion de crise de l'entreprise ont donc permis d'amortir le choc initial, bien que cette révision des objectifs de production reste un signal préoccupant pour la chaîne d'approvisionnement du constructeur.