Cette dualité illustre les différents facteurs influençant la valorisation du groupe. Le principal moteur de la performance de Renault a été l'annonce, mercredi, par le président américain Donald Trump, d'un allègement de la réglementation sur la consommation et les émissions des véhicules.

Cette nouvelle a été perçue comme très favorable pour les constructeurs automobiles européens, et Renault en a profité pleinement. Le jeudi, l'action a pris la tête de l'indice CAC 40 avec une progression de 6,35 % pour atteindre 37,01 euros, les investisseurs saluant une mesure qui pourrait potentiellement réduire les coûts de mise en conformité et stimuler les ventes sur le marché américain. Cependant, cette euphorie a été contrebalancée par une analyse plus réservée de la part d'UBS.

Un article publié plus tôt dans la semaine indiquait que le titre était "chahuté en Bourse" et que la banque suisse se montrait "prudente sur les perspectives du groupe". Bien que les détails de cette prudence ne soient pas explicités dans les textes fournis, cette mention suggère que des préoccupations structurelles ou stratégiques pèsent sur la perception à long terme de l'entreprise par certains analystes. La performance de Renault la semaine dernière est donc le reflet d'une tension entre des facteurs externes positifs à court terme et des incertitudes internes ou concurrentielles qui appellent à la vigilance.