L'action du Groupe ADP a subi une forte correction, cédant jusqu'à 12,27% en une seule séance.
Ce mouvement baissier a été directement provoqué par la décision de l'ART de ne pas approuver la hausse de 1,5% des redevances demandée par la société pour la période du 1er avril 2026 au 30 mars 2027. Ces redevances, payées par les compagnies aériennes pour l'utilisation des infrastructures, constituent une source de revenus essentielle pour l'opérateur aéroportuaire. Le refus de l'autorité réglementaire représente un revers pour la stratégie tarifaire d'ADP et pourrait peser sur ses perspectives de revenus futurs. Bien que le régulateur ait approuvé une revalorisation de 15% pour la redevance liée à l'assistance des personnes handicapées et à mobilité réduite, cette nouvelle positive a été largement éclipsée par le rejet de la hausse générale. Cette décision intervient dans un contexte où les compagnies aériennes exercent une pression constante pour limiter la hausse des coûts. Pour les investisseurs, ce refus soulève des questions sur la capacité d'ADP à augmenter ses tarifs conformément à ses prévisions et sur l'environnement réglementaire dans lequel il opère, ce qui justifie la réaction négative du marché. La décision de l'ART contraint la rentabilité future du groupe et illustre le contrôle strict exercé par les autorités sur les tarifs des monopoles d'infrastructures.












