L'action du géant des logiciels Oracle a connu une nouvelle semaine de baisse, prolongeant une série de reculs après la publication de résultats trimestriels jugés décevants et dans un contexte de scepticisme croissant sur la rentabilité de l'intelligence artificielle. Oracle a enchaîné une troisième séance consécutive de recul en début de semaine, portant sa chute à plus de 17% depuis la publication de ses comptes. Cette performance boursière négative reflète les craintes de Wall Street concernant les valorisations élevées de certaines valeurs technologiques liées à l'IA. Les investisseurs s'interrogent sur la capacité de ces entreprises à rentabiliser à court ou moyen terme les investissements colossaux réalisés dans ce domaine.
Bien que les revenus d'Oracle soient en hausse, sa rentabilité devrait chuter et l'entreprise pourrait consommer de la trésorerie jusqu'en 2030, selon une analyse.
De plus, la société est décrite comme "très endettée", ce qui la rend plus vulnérable dans le contexte actuel. La trajectoire du titre Oracle, ainsi que celle d'autres acteurs comme Broadcom, est symptomatique d'un mouvement de rééquilibrage sur les marchés, où les investisseurs opèrent une rotation hors de certaines "mégacapitalisations" technologiques au profit d'autres segments.
Le marché semble faire une distinction plus nette entre les entreprises aux bilans solides et celles dont le modèle économique lié à l'IA suscite des doutes, sanctionnant durement ces dernières.
En résuméLa chute continue de l'action Oracle illustre les doutes des investisseurs sur la stratégie IA de l'entreprise et sa capacité à générer des profits à court terme, dans un marché qui devient plus sélectif vis-à-vis des promesses de la révolution technologique.