Cette opération marque un désengagement stratégique d'une activité non centrale pour le constructeur.
La vente d'Athlon s'inscrit dans une logique de recentrage pour Mercedes-Benz sur son cœur de métier : la conception, la fabrication et la vente de véhicules, notamment dans le segment du luxe.
En cédant sa branche de location longue durée, le groupe allemand se sépare d'une activité capitalistique et très concurrentielle, qui n'est pas directement liée à sa stratégie principale. La transaction, dont le montant est estimé à 1 milliard d'euros, permet à Mercedes-Benz de libérer du capital qui pourra être réinvesti dans des domaines jugés plus stratégiques, comme l'électrification de sa gamme ou le développement de nouvelles technologies de conduite autonome. Cette décision illustre une tendance chez certains constructeurs automobiles à externaliser ou céder leurs activités de services financiers et de leasing pour se concentrer sur les défis technologiques et industriels de la transition automobile. Pour Mercedes-Benz, cette cession est une manœuvre d'optimisation de son portefeuille d'actifs, lui permettant de monétiser une filiale mature tout en simplifiant sa structure.
Le titre du constructeur à Francfort a peu réagi à l'annonce, l'opération étant surtout perçue comme un mouvement stratégique majeur pour l'acquéreur, BNP Paribas.












