Du Japon aux États-Unis, en passant par l'Europe, un paysage réglementaire mondial commence à prendre forme.
La nécessité de réguler les actifs numériques est devenue une priorité pour les gouvernements. Au Japon, les autorités durcissent le ton en préparant de nouvelles règles pour interdire le délit d'initié et en donnant à la commission de surveillance des marchés le pouvoir d'enquêter sur les plateformes d'échange. Aux États-Unis, une avancée significative a été faite avec le "Genius Act", qui met en place un régime fédéral pour les stablecoins, cherchant à concilier innovation et sécurité juridique.
En Europe, le mouvement est également bien engagé.
Le Royaume-Uni se montre plus ouvert, son régulateur (FCA) ayant autorisé la vente d'ETP crypto aux particuliers et présenté un cadre pour la tokenisation des fonds. L'Union européenne n'est pas en reste, ses réglementations étant un facteur clé dans la convergence entre la finance décentralisée et la finance traditionnelle.
Ces différentes initiatives, bien que non coordonnées, montrent une tendance globale vers une plus grande surveillance du secteur.
Les objectifs sont multiples : protéger les consommateurs contre les fraudes, assurer la stabilité financière, lutter contre le blanchiment d'argent, mais aussi, pour certaines juridictions, créer un environnement attractif pour l'innovation et conserver une compétitivité internationale.











