L'obtention de la licence MiCA par Revolut est un développement significatif pour la fintech, qui compte déjà des millions d'utilisateurs en Europe.
Ce cadre réglementaire harmonisé, bien que décrit comme un « parcours du combattant » pour les entreprises, offre une sécurité juridique et un passeport européen pour opérer dans l'ensemble de l'Union. Revolut prévoit de capitaliser sur cette licence pour lancer une plateforme « Crypto 2.0 » qui proposerait plus de 280 jetons différents. Cette initiative montre l'ambition de la banque en ligne de devenir un acteur majeur des services de crypto-actifs, en concurrence directe avec les plateformes d'échange spécialisées.
Des rumeurs suggèrent également que Revolut pourrait développer son propre stablecoin, ce qui marquerait une nouvelle étape dans son intégration verticale. L'arrivée d'un acteur aussi établi que Revolut, désormais doté d'un agrément réglementaire solide, est perçue comme une « révolution en cravate » qui pourrait agacer les acteurs historiques de l'écosystème. Elle symbolise la convergence croissante entre la finance traditionnelle, la fintech et les cryptomonnaies, sous l'égide d'un cadre réglementaire de plus en plus clair.











