Les fonds proviendraient de plusieurs sources innovantes : l'utilisation des surplus d'énergie nucléaire et hydraulique pour miner publiquement du Bitcoin, la conservation des cryptomonnaies saisies par la justice, et surtout, l'affectation d'un quart des fonds collectés via les livrets d'épargne populaires Livret A et LDDS.

Ce mécanisme permettrait, selon les estimations, d'acheter environ 55 000 BTC par an.

Au-delà de la constitution d'une réserve, la proposition vise à intégrer plus largement les cryptomonnaies dans l'économie française. Elle prévoit notamment la possibilité de payer une partie de ses impôts en Bitcoin et de légaliser les transactions en stablecoins libellés en euros jusqu'à 200 euros sans taxation. Selon Éric Ciotti, cette initiative a pour but de « replacer la France à l'avant-garde de la liberté monétaire » et de proposer une alternative à un euro numérique centralisé, perçu comme potentiellement liberticide. S'il était adopté, ce projet de loi ferait de la France le premier grand pays européen à institutionnaliser le Bitcoin comme un actif stratégique national, le positionnant comme un « or numérique » au service de la souveraineté du pays.