Cette tendance, qui fait écho à des positions défendues par Donald Trump aux États-Unis, suggère une reconnaissance croissante du Bitcoin comme un actif stratégique potentiel pour les États.
En France, le groupe UDR à l'Assemblée nationale, présidé par Éric Ciotti, a déposé une proposition de loi visant à démocratiser les cryptomonnaies, incluant la constitution d'une « réserve stratégique de bitcoins ». Cette initiative vise à renforcer la souveraineté économique de la France dans un paysage financier en pleine numérisation.
De l'autre côté du Rhin, le principal parti d'opposition allemand, l'AfD, a déposé une motion au Bundestag pour que le Bitcoin soit reconnu comme un « actif stratégique de réserve », distinct des autres crypto-actifs. Cette proposition remet en question l'uniformité du cadre réglementaire européen MiCA, qui s'apprête à être pleinement déployé, et pourrait ouvrir la voie à un traitement institutionnel différencié pour le Bitcoin au sein des États membres.
Ces prises de position politiques, bien que provenant de partis d'opposition, indiquent un changement de perception du Bitcoin, qui passe d'un simple actif spéculatif à un potentiel outil de souveraineté économique et de diversification des réserves nationales.










