L'endettement public des États-Unis a atteint un niveau record historique de 38 000 milliards de dollars, suscitant des inquiétudes croissantes quant à la stabilité financière et à la valeur du dollar. Dans ce contexte, des investisseurs de premier plan, dont le PDG de BlackRock, Larry Fink, soulignent un mouvement vers des actifs refuges comme l'or et le Bitcoin. Larry Fink a décrit ce changement de comportement des investisseurs comme une réponse directe aux « craintes croissantes concernant la dette publique et la baisse de la valeur de la monnaie ». La paralysie budgétaire du gouvernement américain (« shutdown ») et l'augmentation continue de la dette alimentent une perte de confiance dans les actifs traditionnels, notamment les bons du Trésor américain. Pour la première fois en près de 30 ans, l'or a même dépassé les bons du Trésor dans les réserves de certaines banques centrales, un signal fort de cette défiance. Le Bitcoin, avec sa nature décentralisée et son offre limitée, est de plus en plus perçu comme une alternative viable pour préserver la valeur face à la dévaluation monétaire et à l'instabilité économique.
Cette tendance est renforcée par un environnement où la dette américaine continue de croître, créant un besoin pour des actifs décorrélés du système financier traditionnel.
L'attrait pour le Bitcoin en tant que « valeur refuge » numérique se confirme donc dans un contexte macroéconomique de plus en plus incertain.
En résuméFace à une dette publique américaine atteignant un sommet historique de 38 000 milliards de dollars, des figures majeures de la finance comme Larry Fink observent une fuite des investisseurs vers des actifs refuges. Le Bitcoin et l'or sont de plus en plus considérés comme des alternatives crédibles pour se protéger contre les risques de dévaluation monétaire et l'instabilité financière.