Cette tendance reflète une défiance croissante envers les monnaies fiduciaires et la stabilité financière mondiale. Le Fonds Monétaire International (FMI) a tiré la sonnette d'alarme, prévoyant que la dette publique brute des États-Unis pourrait atteindre 143,4 % du PIB d'ici 2030, dépassant ainsi les niveaux de la Grèce et de l'Italie. Cette trajectoire explosive inquiète les marchés et les grands noms de la finance.

Elon Musk a alerté sur un risque de "faillite à 38 000 milliards de dollars", dénonçant une trajectoire économique devenue "sans issue".

De son côté, Larry Fink, à la tête du plus grand gestionnaire d'actifs au monde, a décrit le mouvement des investisseurs vers le Bitcoin et l'or comme une réponse directe aux "craintes croissantes concernant la dette publique et la baisse de la valeur de la monnaie". Ces déclarations ne sont pas anodines, car elles légitiment le statut du Bitcoin comme une réserve de valeur potentielle face à une crise de la dette souveraine. Historiquement, le Bitcoin a souvent été perçu comme une protection contre la dévaluation monétaire et l'instabilité politique. La crise annoncée de la dette américaine pourrait donc, selon certains analystes, renforcer cette perception et "propulser le bitcoin vers de nouveaux sommets", en faisant un actif de choix pour les investisseurs cherchant à se prémunir contre un risque systémique.