Sa défense avance des arguments audacieux, tandis que les marchés spéculatifs s'enflamment autour d'une éventuelle grâce présidentielle. La saga judiciaire de l'une des plus grandes débâcles de l'histoire des cryptomonnaies se poursuit devant une cour d'appel fédérale à New York. La défense de Sam Bankman-Fried (SBF) tente de renverser sa condamnation en soutenant une thèse surprenante : l'exchange FTX n'aurait jamais été insolvable. Selon ses avocats, les clients auraient pu être remboursés si les liquidateurs judiciaires n'avaient pas précipité l'effondrement de l'entreprise, provoquant une chute de la valeur des actifs qui aurait pu être évitée. Cette ligne de défense, qui accuse les avocats d'avoir causé la faillite de 100 milliards de dollars, vise à redéfinir la lecture juridique de l'affaire en déplaçant la responsabilité de la fraude vers une mauvaise gestion de la crise. Parallèlement à cette bataille judiciaire, une intense spéculation a émergé sur les marchés de prédiction comme Polymarket. Des paris massifs ont été placés sur la possibilité que SBF bénéficie d'une grâce présidentielle de la part de Donald Trump. Cette rumeur, longtemps jugée fantaisiste, a gagné en crédibilité après la grâce accordée par Trump au fondateur de Binance, Changpeng "CZ" Zhao. Bien que les situations soient très différentes, cette éventualité alimente les discussions et montre à quel point le destin de SBF reste un sujet de fascination et de spéculation au sein de la communauté crypto.