Cependant, cette adoption massive inquiète des institutions comme la banque Standard Chartered, qui y voit un risque systémique majeur.

En drainant l'épargne locale vers le dollar numérique, ces actifs pourraient fragiliser davantage les économies les plus vulnérables.

Cette vision est partagée par des figures de l'investissement comme Cathie Wood, PDG d'ARK Invest.

Connue pour ses prévisions ambitieuses sur le Bitcoin, elle a récemment revu à la baisse son objectif le plus optimiste pour le BTC, estimant que les stablecoins s'imposent comme une réserve de valeur alternative plus attractive dans les économies émergentes, faisant ainsi de l'ombre au rôle initialement dévolu au Bitcoin. La croissance de leur utilisation est indéniable, comme en témoigne le volume record de 2 800 milliards de dollars de stablecoins échangés sur la blockchain Ethereum en octobre. Cet essor alimente un débat idéologique sur l'avenir de la monnaie, opposant la décentralisation promise par le Bitcoin, le contrôle étatique des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) et la solution privée et flexible offerte par les stablecoins.