Avec plus de 600 millions d'euros détournés, ce coup de filet met en lumière l'ampleur des fraudes exploitant la blockchain et l'urgence d'une coopération judiciaire transfrontalière. Après une enquête de deux ans, les autorités judiciaires et policières de plusieurs pays européens ont frappé un grand coup contre la criminalité financière liée aux cryptomonnaies.
L'opération, menée simultanément en Albanie, en Bulgarie et en Géorgie sous la coordination de l'agence européenne Eurojust, a abouti à neuf arrestations. Le réseau est accusé d'avoir mis en place un système de blanchiment d'argent et d'escroquerie à grande échelle. Les criminels attiraient leurs victimes, principalement en Allemagne, en Espagne et en Italie, sur de fausses plateformes d'investissement en ligne qui faisaient miroiter des rendements alléchants sur les cryptomonnaies.
Une fois l'argent investi, il était rapidement détourné et blanchi via un réseau complexe de sociétés écrans et de transactions sur la blockchain.
Certaines victimes ont perdu toutes leurs économies.
Le montant total de la fraude est estimé à plus de 600 millions d'euros, l'un des plus vastes cas d'escroquerie crypto jamais démantelés en Europe.
Cette affaire confirme l'urgence d'une réponse judiciaire coordonnée à l'échelle internationale pour lutter contre des réseaux criminels qui exploitent la nature transfrontalière des cryptomonnaies pour échapper aux autorités.











