Aux États-Unis, le processus législatif est en proie à une forte incertitude.
Le « shutdown » prolongé du gouvernement américain, le plus long de son histoire avec 36 jours de blocage, menace de faire dérailler l'adoption d'une législation cruciale pour les cryptomonnaies. Bien que les sénateurs poursuivent les discussions sur un projet de loi visant à structurer le marché, l'absence de données économiques clés comme les rapports sur l'emploi, non publiés en raison de la paralysie budgétaire, complique la prise de décision. Cette situation crée un vide réglementaire alors même que les marchés financiers recherchent de la clarté.
En Europe, la dynamique est différente.
La Commission européenne propose d'étendre les pouvoirs de l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) afin de renforcer la cohérence réglementaire.
Cependant, cette initiative est critiquée par certains acteurs qui craignent un ralentissement de l'innovation et une perte d'agilité pour le secteur fintech.
Parallèlement, en France, une mesure controversée a été adoptée par l'Assemblée nationale : la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en « impôt sur la fortune improductive ».
Cette nouvelle taxe inclurait les cryptomonnaies comme le Bitcoin et l'Ethereum, les considérant comme des « richesses dormantes ».
Cette décision a provoqué de vives réactions, notamment celle d'Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui y voit une « erreur idéologique majeure ».












