L'institution prévoit que le marché combiné des stablecoins et autres actifs numériques similaires pourrait atteindre 3 600 milliards de dollars d'ici 2030.
Cette croissance est alimentée par leur popularité dans les pays en crise, où ils permettent aux citoyens d'échapper à l'hyperinflation. Cependant, cette popularité a un revers.
Selon un rapport, les stablecoins sont devenus « la cryptomonnaie préférée pour les transactions illicites, dépassant le Bitcoin ».
De plus, des institutions comme Standard Chartered alertent sur le risque systémique qu'ils représentent.
En drainant l'épargne locale vers le dollar numérique, ces actifs pourraient « fragiliser les économies les plus vulnérables ». Cette inquiétude est partagée par Cathie Wood, PDG d'ARK Invest, qui estime que les stablecoins font de l'ombre au Bitcoin dans son rôle de réserve de valeur dans les économies émergentes, l'amenant à revoir à la baisse ses prévisions pour le BTC.
L'influence des stablecoins s'étend même à la politique monétaire des grandes puissances, certains analystes suggérant qu'ils pourraient forcer la Réserve fédérale américaine à revoir sa stratégie.












