Cette correction, alimentée par des sorties de capitaux des ETF dédiés et une perception de risque accrue, met en péril les trésoreries de nombreuses entreprises de l'écosystème crypto. Le cours de l'ether a chuté de près de 30 % en un mois, brisant les seuils de 3 100 dollars puis de 3 000 dollars. Ce recul a des conséquences directes pour les finances d'un « pan entier de l’écosystème crypto », dont les entreprises exposées à l'ETH voient « une année de gains s’évaporer ».

La pression vendeuse est accentuée par des « sorties régulières d’ETF », les investisseurs percevant désormais l'Ethereum comme « plus risqué que Bitcoin ».

Cette perception se reflète dans le comportement des détenteurs.

Une analyse de Glassnode révèle une divergence stratégique majeure : alors que les détenteurs de bitcoin privilégient la conservation, ceux d’Ethereum sont plus enclins à mobiliser leurs actifs. Cette différence suggère deux visions opposées de la valeur : l'une reposant sur la « réserve », l'autre sur l'« usage ».

Ce fossé comportemental pourrait redéfinir les rapports de force au sein du marché. Malgré ce contexte baissier, des analystes comme Tom Lee de Fundstrat restent optimistes, déclarant qu'Ethereum pourrait entrer dans un « supercycle » comparable à la montée historique du bitcoin, à condition de tenir bon malgré la volatilité.