Cette tendance est soutenue par des levées de fonds significatives et un cadre réglementaire qui commence à se clarifier.
En France, la fintech Deblock a levé 30 millions d'euros pour son projet de devenir la « première banque 100 % blockchain », une initiative qui a reçu l'accord du régulateur.
L'objectif est de créer un pont sécurisé et réglementé entre les comptes bancaires traditionnels et l'écosystème des actifs numériques.
Cette initiative n'est pas isolée.
Des banques régionales établies, comme la Banque Delubac en Ardèche, commencent également à proposer une offre complète de services crypto, profitant de la prudence de leurs consœurs plus grandes pour attirer une nouvelle clientèle. Parallèlement, le secteur de la finance décentralisée (DeFi) cherche à séduire un public plus large.
Le protocole Aave, l'un des leaders du domaine, a lancé une application d'épargne grand public offrant des rendements annualisés (APY) pouvant atteindre 9 %, bien supérieurs à ceux des produits d'épargne traditionnels. Cette application promet un suivi des intérêts en temps réel et une expérience utilisateur simplifiée, visant à démocratiser l'accès aux rendements de la DeFi. Ces développements montrent une maturation de l'industrie, qui évolue vers un modèle hybride où les services crypto sont de plus en plus intégrés dans un cadre financier réglementé et accessible.











