Les fonds négociés en bourse (ETF) adossés au Bitcoin ont subi des sorties de capitaux record, exacerbant la chute du cours de la cryptomonnaie. Ce mouvement de défiance, qui semble mené notamment par les investisseurs particuliers, remet en question la solidité de la demande institutionnelle qui avait soutenu le marché. Le mois de novembre a été particulièrement difficile pour les ETF Bitcoin au comptant, qui ont enregistré des retraits nets massifs s'élevant à 3,79 milliards de dollars. Sur une seule semaine, les sorties ont atteint 1,2 milliard de dollars, un chiffre qui témoigne de la nervosité des investisseurs. L'ETF de BlackRock, le plus grand du marché, a été le plus durement touché, subissant à lui seul près de 2 milliards de dollars de retraits nets sur le mois. Cette hémorragie de capitaux est considérée comme l'un des principaux facteurs ayant contribué à la pression vendeuse sur le Bitcoin, le poussant sous des niveaux de support critiques.
Une analyse de JPMorgan suggère un phénomène inattendu : ce ne seraient pas les grands investisseurs institutionnels qui se retirent, mais plutôt les petits investisseurs particuliers qui vendent leurs parts d'ETF. Cette dynamique contredit le récit selon lequel les ETF apporteraient une demande stable et à long terme de la part des institutions.
Au contraire, elle montre que ces produits sont également utilisés par des acteurs plus réactifs, qui sortent du marché en période de forte volatilité. Bien que des rebonds ponctuels avec de nouveaux afflux aient été observés en fin de semaine, le sentiment général reste prudent.
La tendance globale de sorties de capitaux met en évidence la fragilité du marché et la dépendance du prix du Bitcoin aux flux financiers transitant par ces véhicules d'investissement désormais incontournables.
En résuméLes ETF Bitcoin ont connu des sorties de capitaux sans précédent en novembre, totalisant 3,79 milliards de dollars, ce qui a fortement contribué à la baisse du prix du Bitcoin. L'analyse indique que les investisseurs particuliers sont les principaux responsables de ces retraits, remettant en cause la stabilité attendue de la demande institutionnelle pour ces produits.